Reprise du fascisme en Colombie immédiatement après l'élection du gouvernement Duque - Pour la formation d'un Comité solidarité Colombie - 2018-07-24

Reprise du fascisme en Colombie immédiatement après l'élection du gouvernement Duque - Pour la formation d'un Comité solidarité Colombie - 2018-07-24

Antonio Artuso - Mouvement pour la démocratie populaire - Mardi 24 juillet 2018

Urgence de la situation régnat en Colombie - Rôle des militants progressistes et communistes du Canada et du monde :

Nous dénonçons la situation extrêmement grave du peuple colombien depuis les élections présidentielles de 17 juin 2018 et la victoire électorale de Duque (Centro Democratico), dirigé par le dirigeant assassin et fasciste, l'ex-président Alvaro Uribe Velez.

Les analystes le moindrement conscients de la situation avaient prévu la reprise du fascisme uribiste presque immédiate après l'élection du gouvernement Duque.

La gigantesque prise de conscience engendrée par Gustavo Petro et le Mouvement Colombia Humana au sein des classes laborieuses et du peuple de la Colombie.

Les classes dominantes (classe féodale des latifundios, des capitalistes locaux et des capitalistes-impérialistes étasuniens sont effrayés par le vote massif de 8 millions d'électrices et d'électeurs qui ont voté pour Gustavo Petro, le Mouvement Colombia Humana et la coalitions de forces sociales et politiques en faveur de la lutte contre (1) la corruption, (2) la guerre, (3) l'économie extractiviste (extraction du charbon et du pétrole colombiens).

Les assassinats sélectifs organisés par la droite, avec la complicité totale de l'État capitaliste colombien, dirigé par l'oligarchie colombienne et les oligarchies de puissances capitalistes-impérialistes comme les États-Unis, le Canada, les pays d'Europe, etc.

Jusqu'a ce jour, les assassinats sélectifs ont fait 311 morts parmi les défenseurs des droits de la personne, des syndicalistes, des militants ouvriers, paysans, étudiants, démocratiques, progressistes, afro-colombiens, des Premières nations.

Le rôle de l'État capitaliste-impérialiste colombien et de tous les États capitalistes-impérialistes :

L'État colombien, dirigé par les classes dominantes colombiennes, encore sous la direction de Juan Manuel Santos (ex-uribiste), jusqu'à la transmission du pouvoir à Duque, contrôle tous les moyens judiciaires, exécutifs, toutes les forces de répression.  Les assassinats sélectifs ont commence presque imméditatement, et le gouvernement Santos ne fait rien contre les auteurs intellectuels et physiques des assassinats sélectifs, mais aussi des massacres de paysans pauvres et de communautés autochtones et afro-colombiennes.

Comment le marxisme-léninisme décrit l'État :

Au cours de l'histoire et jusqu'à la disparition des classes sociales et de l'État, l'État, selon l'analyse correcte des communistes (marxistes-léninistes), a été, est et sera, dans toute société de classe (esclavage antique, féodalisme, capitalisme et même socialiste) , une machine de répression des classes dominées par les classes dominantes pour maintenir la domination de celles-ci.

Un appel de Reconstruction communiste Canada au travail communiste et au travail de front uni contre le fascisme et la guerre :

En février 2010, au 36e Congrès du Parti communiste du Canada, après le 16e du PCQ/PCC de décembre 2009, j'ai quitté ces deux partis et j'ai proposé le développement :

(1) d'un mouvement nommé Reconstruction communiste Canada, pour la reconstruction, au Canada, dans chaque pays et au niveau international de Partis communistes et d'un Mouvement communiste international, c'est-à-dire d'une nouvelle Internationale basée sur les principes et les acquis de la Troisième internationale (1919-1943),;

(2) d'un front uni contre le fascisme et la guerre, qui pourrait se nommer «mouvement pour la démocratie populaire», sur la base de la tactique du Front uni contre le fascisme et la guerre, adoptée au 7ème Congrès de l'Internationale communiste, en 1935, décrit dans le rapport de Georges Dimitrov, unissant toutes les forces politiques et sociales contre le fascisme et la guerre.  Le nom est inspiré du Mouvement People's Democracy fondé par le Parti des communistes des États-Unis (PCUSA), fondé il y a deux ans, par de militantes/ants qui ont quitté le CPUSA, parti soi-disant communiste mais dans les faits révisionniste des États-Unis,; ce mouvement serait anti-impérialiste, anti-guerre, anti-fasciste, etc.

(3) de comités d'appui aux différentes luttes démocratiques / luttes de classe / luttes de libération nationale : comités spécifiques des mouvements - étudiants, travailleuses/eurs, pour un syndicalisme de lutte de classe, agriculteurs, chômeurs, en défense du système de santé, écologiste, d'appui aux différentes luttes de libération nationale (Palestine, etc.) et luttes anti-impérialistes de pays attaqués (Syrie, etc.).

Aujourd'hui s'impose la formation d'un comité de solidarité avec la Colombie, constitué de citoyens du Canada et d'autres pays.

Antonio Artuso - Mouvement pour la démocratie populaire - Mardi 24 juillet 2018