La lutte contre le révisionnisme, pour l'unité des marxistes-léninistes et pour le front uni contre le fascisme et la guerre - Partie 1 - Antonio Artuso - Montréal, le 22 décembre 2021 - pueblo@sympatico.ca
Camarades et amies/is,
En février 2010, au 36e Congrès du PCC, j'ai quitté, les deux partis frères, le Parti communiste du Québec (section du Parti communiste du Canada) et le Parti communiste du Canada à cause de leur refus d'aborder la question du révisionnisme.
Le 36e Congrès avait pour thème la lutte contre le révisionnisme et la défense du marxisme-léninisme. Ce thème m'avait enthousiasmé au point d'écrire, la première fois, une contribution à un Congrès du PCC.
Mon enthousiasme venait du fait que depuis longtemps, en tant que membre du PCQ/PCC, je constatais, sans jamais oser le critiquer ouvertement et clairement, le manque de leadership de la direction du PCQ/PCC et l'apathie des militantes/ants. J'en étais, bien sûr, responsable, en tant que membre, depuis une dizaine d'années (2000-2010) de ce parti.
Ma critique venait de la comparaison que je faisais entre (1) le style de direction et de travail du PCQ/PCC et (2) ceux, très dynamiques, que j'avais connu en tant que sympathisant de la Ligue communiste (marxiste-léniniste) du Canada puis du Parti communiste ouvrier pendant une dizaine d'année aussi (1976-1984).
Pour écrire ma contribution au 36e Congrès du PCC, je devais réfléchir sur les différences et leur cause. Bien sûr les temps avaient changé entre les années 70-80 et la décennie 2000. Mais, tout au long de l'histoire du mouvement communiste international, depuis la publication du Manisfeste du Parti communiste par Marx et Engels, en 1848, rien n'avait changé sur la proclamation ouverte, par les partis marxistes-léninistes, de 3 principes fondamentaux : (1) la voie vers le socialisme ne peut être que révolutionnaire et pas électorale; (2) la confiscation de tous les moyens de production; et (3) la dictature du prolétariat. Et cela avait été vrait au cours des périodes les plus brutale de répression contre les partis communistes, contre les masses laborieuses et contre les peuples dans tous les pays (Russie tsariste, Italie et allemagne fasciste, Chine féodale, etc.).
Dans ma contribution au 36e Congrès du PCC, je demandais au Comité central d'entreprendre 3 tâches d'élaboration : (1) un manuel de formation marxiste-léniniste; (2) une analyse des raisons de la chute du socialisme en Union soviétique; et (3) d'un programme de rectification pour lutter contre le révisionnisme et reprendre la ligne marxiste-léniniste que le PCC avait suivi jusqu'a 1945, avant d'adopter la ligne de Tim Buck, copie de la ligne d'Earl Browder du PC des États-Unis.
D'une part, la contribution permise à chaque membre du parti ne devait pas dépasser mille mots. D'autre part je ne voulais pas défendre la ligne des partis albanais et chinois, je n'expliquais pas à fond, dans ma contribution, que selon moi, la chute de l'Union soviétique et de tout le mouvement communiste international était due aux positions de Khrouchtchev au 20e Congrès du PC de l'Union soviétique : (1) l'abandon des principes socialistes et (2) l'adoption de thèses révisionnistes.
Les thèses révisionnistes adoptées par Khrouchtchev, avaient été dénoncées par le Parti communiste chinois au cours du «Débat sur la ligne générale du mouvement communiste international» :
-les thèses des trois "pacifiques" : (1) la voie pacifique vers le socialisme, (2) la coexistence pacifique (à la Khrouchtchev et non à la Lénine), et (3) la compétition pacifique entre l'URSS et le monde capitaliste (entrée de l'URSS dans le marché international);
-les thèses des deux "tout entier" : (1) le parti du peuple tout entier, et (2) l'État du peuple tout entier, thèses qui abandonne la thèse de la lutte de classe entre la bourgeoisie et le prolétariat.
[À SUIVRE]