Clarté et confusion - L'importance d'expliquer les contradictions destructrices du système capitalistes

Clarté et confusion - L'importance d'expliquer les contradictions destructrices du système capitalistes

Clarté des oeuvres marxistes-léninistes et empêtrement des autres explications

Antonio Artuso - Reconstruction communiste Canada - 25 août 2014

Blog : antonio.artuso.over-blog.com - Courriel : pueblo@sympatico.ca

À son émission "Cross Talk" (Russia Today) d'aujourd'hui, Peter Lavelle interviewe des personnes comme Ray McGovern, ex-analyste de la CIA, un professeur de l'université de Londres, etc.

Ces personnes décrivent en profondeur et en connaissance de cause l'économie, la politique, les faits sociaux qui montrent que le système étatsunien va vers le fascisme, la guerre et sa propre destruction.

Nous écoutons à la télévision des entrevues avec des soi-disant spécialistes, analystes, penseurs qui s'empêtrent dans de nombreuses questions secondaires (identité nationale, valeurs, religions, divisions entre sunnites et chiites et n'apportent aucune clarté sur les faits essentiels de l'économie politique, des politiques des États, des faits sociaux qui montrent l'élargissement catastrophique du fossé entre les travailleurs et les capitalistes, les objectifs militaires des puissances impérialistes.

C'est à partir de 1848, dans les textes de Marx et d'Engels, que l'on trouve des explications scientifique sur les données concrètes des sociétés et des modes de production à travers l'histoire - communisme primitif, modes de production esclavagiste, puis féodal, puis capitaliste et les principes qui conduiront au socialisme, et la conception de la société communiste sans classe et par conséquence sans États.

Ensuite, c'est au tour de Lénine, d'approfondir l'analyse du capitalisme et son évolution, depuis la mort de Marx, jusqu'à son stade suprême, celui du capitalisme monopoliste ou impérialisme, et ses conséquences : les crises économiques mondiales, les guerres et l'évolution vers ce qui allait s'appeler le fascisme.

Après la mort de Lénine (1924), Staline a repris la ligne de Marx et d'Engels et de Lénine et poursuivi l'édification de l'économie et de la société socialiste en URSS, suivant les directives de Lénine de mettre fin à la NEP et à industrialiser le pays (industrie lourde, industrie de production de moyens de production, collectivisation et organisation de l'agriculture - kolkhozes et sovkhozes, développement de l'industrie militaire pour défendre le pays des attaques des puissances impérialistes (intervention de 14 puissances en 1918), de démocratie bourgeoise ou fascistes (Italie en 1922, Allemagne en 1933, Espagne en 1936, Japon et autres pays suivant les politiques nazi-fascistes).

De plus en plus de commentateurs, d'analystes, de whistleblowers, d'ex-spécialistes de la CIA ou des organismes des gouvernements commencent à publier (Noam Chomski, Chris Hedges, etc.) et à paraître dans les émissions des médias progressistes comme Russia Today, Democracy Now, etc. et à donner des explications qui reflètent correctement la réalité décrite par les marxistes-léninistes, bien qu'il ne soient pas d'accord avec les conséquences logiques de leurs analyses (les 3 principes fondamentaux parmi tous les principes marxistes-léninistes indissociales, sur lesquels RCC insiste) : la voie révolutionnaire, la dictature du prolétariat et la confiscation des moyens de production. Souvent, les personnes rejettent la formulation de ces 3 principes fondamentaux de Marx et Engels, Lénine et Staline parce qu'elles ne les comprennent pas :

(1) la voie révolutionnaire adoptée par les révolutionnaires bourgeois français - Robespierre, Danton, Marat - (1789) a été beaucoup plus sanglante que celle des révolutionnaires prolétariens russes - Lénine et les bolchéviks (1917);

(2) la dictature du prolétariat est l'expression scientifique qui décrit clairement, sans démagogie, ce qui est en fait le pouvoir ouvrier et populaire, c'est-à-dire le pouvoir prolétarien, celui de l'État prolétarien, avec sa Constitution, ses lois, ses institutions juridiques, judiciaires, administratives, économiques, politiques, sociales, éducatives, son armée, sa police, son système carcéral et autres institutions, qui défendent la propriété collective des moyens de production, le prolétariat et le peuple;

(3) la confiscation des moyens de production pourrait se faire de façon électorale mais toutes les expériences (Iran, 1953, Chili 1973, etc.) montrent que la bourgeoisie ne remet pas au prolétariat et au peuple, sans coup d'État fasciste et sans répression violente, les moyens de production, qui sont pour elle ses sources de profits.

La dictature capitaliste, exercée par son État, l'État capitaliste défend la propirété privée des moyens de production et protège les classes dominantes (capitalistes fonciers, industriels, bancaires, commerçants, bureaucratiques).

Il est souvent désolant de voir, à la télévision canadienne, française, étatsunienne, des penseurs et des spécialistes s'empêtrer dans des explications absolument coupées de la réalité.

Il faut analyser (1) les faits économiques, politiques, sociaux, militaires, techniques; (2) leur histoire; (3) utiliser les concept qui explisent les contradictions, les questions fondamentales, (4) utiliser le vocabulaire adéquat : classes sociales, prolétariat, bourgeoisie, petite-bourgeoisie, les intérêts de ces classes, l'État des classes dominantes, etc.

BROUILLON À COMPLÉTER