Trump, modèle des générations futures de capitalistes, annonce la fin de l’empire étasunien

Trump, modèle des générations futures de capitalistes, annonce la fin de l’empire étasunien

Antonio Artuso – Reconstruction communiste Canada – Pour un front uni contre le fascisme et la guerre – Courriel : pueblo@sympatico.ca – Blog : antonio.artuso.over-blog.com – 23 mai 2019

(BROUILLON)

La lutte de classe à travers l’histoire :

« L'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de luttes de classes » ont écrit Marx et Engels dans le «Manifeste du Parti communiste».  Au cours de l’histoire, après la communauté primitive, sans classe et sans État, différents modes de production se sont développés en fonction du développement des forces productives : en gros, (1) le mode de production basé sur l’esclavage, (2) le féodalisme, (3) le capitalisme et (4) le socialisme, qui va renverser le capitalisme et éliminer les classes sociales et donc l’État, qui cessera d’être nécessaire pour maintenir la domination des classes dominantes sur les classes dominées et qui dépérira pour donner naissance à (5) la société sans classe et sans État, la société communiste.

Dans le mode de production capitaliste, deux classes s’affrontent dans une lutte mortelle :

-1-le prolétariat, c’est-à-dire les travailleuses/eurs, les classes laborieuses, forment une classe des personnes qui vivent de leur force de travail mentale et physique; et

-2-la bourgeoisie, contrairement au prolétariat, est la classe qui vit des profits de leurs investissement, c’est-à-dire de la valeur du travail réalisé par les travailleuses/eurs et qu’ils ne paient pas à aux travailleurs.

Trump, modèle des générations futures de capitalistes, annonce la fin de l’empire étasunien.

En effet la majorité des familles du prolétariat, des classes laborieuses et des peuples sont fonctionnelles, disciplinées, productives.  Elles enseignent à leurs enfants une série de valeurs humaines positives qui sont le pilier de la société.  Le prolétariat actif et productif a des «valeurs» (une vision de la vie, des principes, un style de vie) qui sont diamétralement opposées aux «valeurs» négatives de Trump.

Vision de la vie, style de vie et principes du prolétariat révolutionnaire :

Citons quelques «valeurs» du prolétariat : (1) le respect des autres êtres humains; (2) le travail honnête et assidu en matière de connaissance et d’action; (3) la recherche de vérité et la lutte contre le mensonge; (4) la discipline, le courage, (5) l’empathie c’est-à-dire la capacité de s'identifier aux autres personnes dans ce qu'elles ressentent et d’être solidaire envers les personnes; (6) la capacité de penser aux autres et vouloir la liberté, l’égalité et la fraternité collectives; (7) la paix, la démocratie, le progrès social, la justice sociale, les droits de la personne, le droit international; (8) la lutte contre la tyrannie, etc.

Vision de la vie, style de vie et absence de principes de Trump et de la «lumpenbourgeoisie» :

Contrairement aux valeurs du prolétariat, les «valeurs» de Trump, parasitiques, sont admirées par la bourgeoisie et leurs laquais, chaque jour plus décadente, dépravée, parasitique, qui se transforme en «lumpenbourgeoisie» (mot calqués sur «lumpenprolétariat», qui veut dire «prolétariat en haillons», crapuleuse, parasitique).

La bourgeoisie avait été, sous le régime féodale, la classe révolutionnaire qui avait rallié, le prolétariat naissant pour renverser la classe féodale (seigneurs et monarchies) lors des révolutions bourgeoises :

-1-Révolution bourgeoise des Provinces unies (Hollande actuelle);

-2-Révolution bourgeoise de l’Angleterre (Cromwell); et

-3-Révolution bourgeoise de la France (1789) au nom de «la liberté, l’égalité, la fraternité», de la méthode scientifique du 17^ème siècle et du Siècle des Lumières (18^ème siècle), du rationalisme, des encyclopédistes, du matérialisme philosophique.

La bourgeoisie est devenue la classe dominante au 18^ème siècle.

Mais au 19^ème siècle, les contradictions de classe du capitalisme (bourgeoisie contre le prolétariat, dictature de la bourgeoisie, propriété privée des moyens de production, compétition capitaliste, baisse des salaires, baisse tendancielle des taux de profits, lutte entre capitalistes pour le contrôle des territoires, des ressources naturelles, des marchés d’écoulement des produits, des zones stratégiques économiques, politiques, militaires, concentration des capitaux, etc.) se sont accentués.

Le passage du capitalisme concurrentiel au capitalisme monopoliste, l’impérialisme, phase suprême du capitalisme :

Vers les années 1880, le capitalisme concurrentiel s’est transformé en capitalisme monopoliste (ou impérialisme) par la concentration des capitaux, la fusion du capital industriel et du capital bancaire en capital financier, stade suprême du capitalisme, l’impérialisme, période des crises mondiales, des guerres impérialistes, mais aussi (1) des révolutions de libération nationale et (2) des révolutions socialistes.

Quelques caractéristiques de l’impérialisme :

Les contradictions du système capitaliste ne font que s’accentuer sous l’impérialisme et la bourgeoisie se transforme maintenant en pègre capitaliste :

-1-exploitation des travailleurs par les patrons;

-2-oppression des peuples par l’État capitaliste;

-3-pillage des ressources naturelles par les monopoles;

-4-crises économiques, écologiques, humanitaires, alimentaires, etc.;

-5-fascisme (racisme, nationalisme, militarisme, intimidation, violence, mensonges, torture, génocides, etc.) et

-6-guerres perpétuelle pour enrichir les capitalistes avec l’argent des impôts des travailleures/eurs et des peuples.

Deux caractéristiques principales de l’impérialisme : le fascisme et la guerre :

1922 – Le parti fasciste de Mussolini prend le pouvoir en Italie – Début des invasions (Éthiopie, etc.)

1931 – Invasion de la Manchourie par les troupes du Japon fasciste, sous la direction de Hirohito, mikado (empereur) du Japon.

1933 – Le parti «national-socialiste» (nazi) d’Hitler prend le pouvoir en Allemagne – Militarisation et préparatif d’invasion et d’occupation de pays d’Europe;

Prolifération des groupes et des partis fascistes dans le monde.  Gouvernements «quisling»

1935 – Face à la montée du fascisme et de la guerre, l’Internationale communiste, à son 7^ème Congrès, adopte la tactique du front uni contre le fascisme et la guerre.  Alors que le mot d’ordre était «classe contre classe», l’Internationale communiste vise à unir toutes les forces politiques et sociales contre le fascisme et la guerre [Rapport de George Dimitrov];

1936 – Front populaire en France et Frente Popular en Espagne – La bourgeoisie n’accepte pas et déclenche la Guerre civile d’Espagne – Les communistes et les anti-fasciste créent les Brigades internationales (Bataillon MacKenzie-Papineau du Canada – 1 300 militants anti-fascistes et communistes du Canada vont combattre en Espagne, les troupes fasciste espagnoles, italiennes et allemandes.

La décadence des États-Unis :

Les modes de production se succèdent.  Le philosophe Hegel pensait que l’humanité évolue toujours et qu’un système est toujours remplacé par un système meilleur.  Un mode de production qui a renversé un autre mode de production est au début victorieux, mais de nouvelles contradictions apparaissent et ce mode de production est remplacé par un mode de production meilleur.

Les États-Unis sont arrivés au stade où les contradictions sont accentuées au maximum et où la bourgeoisie appuie le fascisme et la guerre.

Plus que tout autre président, Trump est ouvertement raciste (Arabes, Mexicains, Haïtiens, Musulmans), traite les pays exploités, opprimés et pillés de «shit holes» (trou à merde), ouvertement impérialiste et en faveur de l’hégémonie totale des États-Unis sur le monde (son slogan «America First» ressemble à celui de l’Allemagne nazie «Deutchland Uber Alles», l’Allemagne au-dessus de tout).

Trump est ouvertement anti-ouvrier et anti-démocratique, il attaque les intérêts des classes laborieuses et du peuple des États-Unis et des autres pays (santé, éducation, conditions de travail et de vie, etc.), défend les intérêts de la bourgeoisie impérialiste étasunienne (réduire les impôts des capitalistes, offrir des subventions aux entreprises, modifié les lois en faveur des capitalistes, etc.).

Ses attitudes font penser à celles des empereurs des empires esclavagistes, des membres des monarchies (qui se moquaient d’eux-même), des dictateurs fascistes (Mussolini), etc.

L’empire étasunien face aux puissances émergentes :

Juste avant la Grande guerre, la 1^ère Guerre mondiale, le révisionniste Kautsky affirmait qu’il n’y aurait plus de guerre parce que les différents impérialismes fusionnaient en un seul grand «ultra-impérialisme».

Lénine avait alors affirmé la théorie juste du développement inégal du capitalisme, selon laquelle des puissances qui sont à leur apogée peuvent décliner face à des puissances montantes (on dit «émergentes» aujourd’hui).

L’empire étasunien en crise est plus dysfonctionnel et fracturé que jamais a maintenant ouvertement recours au fascisme et à la guerre :

Les preuves que les attaques du 11 septembre 2001 aux États-Unis ont été un «inside job» (travail interne) et une «false flag operation» (opération accusant un faux coupable) organisée par un groupe de politiciens, de militaires et de journalistes dont Cheney, Bush, Rice, Collin Powell, Rumsfeld, etc.)

Comme l’incendie du Reichstag, les «attaques» du 11 septembre visaient (1) à instaurer le fascisme aux États-Unis (Patriot Act, National Defence Authorization Act, etc.) et (2) à lancer une série de guerres d’invasion et de conquêtes selon le «road map», le plan de route, c’est-à-dire d’expansion des États-Unis.

Avec Trump, l’empire étasunien est plus divisé et fracturé que jamais :

Le gouvernement actuel appuie ouvertement le fascisme et la guerre dans les néocolonies ou les pays qu’i essaie de dominer, mais aussi développe ouvertement des politiques fascistes contre son propre prolétariat, ses nations, son peuple étasunines.

La solution d’un socialisme démocratique proposée par certains démocrates (contrairement à d’autres démocrates tels que Pulosi, etc.).  Tulsi Gabbard, Alexandria Ocasio-Cortez, Bernie Sanders, Tlali, Ilhan Omar, etc.

Mais les marxistes-léninistes savent très bien que la bourgeoisie est prête à instaurer le fascisme aux États-Unis comme elle l’a fait dans tous les pays contre Jacobo Arbenz, Salvador Allende, Patrice Lumumba, etc.

Les assassinats de John F. Kennedy, de Martin Luther King Jr., de Malcolm X, les massacres d'ouvriers tout au long de l'histoire, , les exécutions de Sacco et Vanzetti, des époux Rosemberg, etc.

Les condamnations contre les whistle-blowers Julian Assange, Chelsea Manning, etc.

Jamais les capitalistes accepteront de perdre ses capitaux.

[À suivre]