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AA - INDEX CHRONOLOGIQUE - économie, politique et faits sociaux - histoire et actualité - philosophie, techniques et sciences - marxisme-léninisme
PARTIE 3 - 1983-2013 - De la 1ère à la 2ème phase de la reconstruction communiste
Antonio Artuso - Reconstruction communiste Canada - 02 janvier 2014
Blog: antonio.artuso.over-blog.com - Courriel : pueblo@sympatico.ca
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VOIR LES 2 PREMIÈRES PARTIES DE CET INDEX CHRONOLOGIQUE :
LA PARTIE 1 - 1848-1960 - De la naissance du marxisme au révisionnisme moderne
LA PARTIE 2 - 1960-1983 - Du révisionnisme moderne à la 1ère phase de reconstruction communiste
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CHRONOLOGIE 5 :
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[1] LA DESTRUCTION, PAR LES RÉVISIONNISTES :
- DES PARTIS COMMUNISTES AUTHENTIQUES;
- DE L'URSS (à partir de 1953, destruction de l'URSS socialiste (1917-1953) puis de l'URSS révisionniste et social impérialiste (1953-1991); ET
- DU MOUVEMENT COMMUNISTE INTERNATIONAL ___________________________________________________________
[2] LA 1ère PHASE DE RECONSTRUCTION COMMUNISTE (1960-1983)
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[3] LA RUPTURE ENTRE LES 2 LIGNES :
- LA LIGNE MARXISTE-LÉNINISTE (Lutte d'Enver Hoxha et des communistes français, entre autres) ET
- LA LIGNE RÉVISIONNISTE CHINOISE (Mao Tsétoung)
LE RÉVISIONNISME DE MAO :
La lutte contre l'invasion japonaise exigeait un front uni anti-japonais des communistes avec les forces nationalistes chinoises (ligne tactique de l'Internationale communiste à partir de 1935).
Mais après la victoire de la révolution chinoise et la libération de la Chine (1949), pour édifier l'économie et la société chinoise, Mao, au lieu de rompre avec la bourgeoisie nationale chinoise, a maintenu, dans une situation différente du front uni anti-fasciste, l'alliance des communistes avec la bourgeoisie nationale chinoise, la "Démocratie nouvelle", au lieu de construire le socialisme comme l'ont fait Lénine et Staline en URSS.
Mao allait maintenir en vie la bourgeoisie nationale chinoise en tant que classe. Et la bourgeoisie allait exercer son influence sur le Parti, sur l'État et sur l'Armée de la Chine, restaurer complètement le capitalismechinois, instaurer le social-impérialisme (socialiste en paroles mais impérialiste dans les faist) chinois.
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[D] LA 2ème PHASE DE RECONSTRUCTION COMMUNISTE :
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En 1983, quand les 2 grandes organisations (EN LUTTE! et le PCO) s'effondrent, les communistes de tous les pays ayant une solide formation idéologique et de l'expérience de lutte poursuivent leur lutte de toujours et savent que la seule solution contre l'exploitation, l'oppression, le pillage, les crises, le fascisme et la guerre est la reconstruction du Parti communiste authentique et du Mouvement communiste international.
(1) L'unité idéologique-théorique :
Elle ne peut se réaliser que sur la base de 3 des principes fondamentaux du marxisme-léninisme qui démarquent les communistes des opportunistes : voie révolutionnaire - dictature du prolétariat - expropriation des capitalistes des moyens de production et édification de l'économie socialiste.
Les révisionnistes et les autres opportunistes doivent être fermement démasqués pour leur collaboration de classe avec la bourgeoisie, pour la division du prolétariat et du peuple et pour l'appui aux crimes de la bourgeoisie par leur appui au système parlementaire.
(2) L'unité politique-programmatique :
Elle exige l'établissement d'un programme pour le prolétariat du Canada pour conduire les nations et le peuple au socialisme et, plus tard, au communisme (société sans classe et sans État).
(3) l'unité organisationnelle.
Comment combattre :
- l'opportunisme de "gauche" des groupes, des organisations, des partis qui se disent communistes : dogmatisme, sectarisme, mentalité de grand parti, etc.
- l'opportunisme de droite : spontanéisme, économisme, électoralisme, etc.
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LE RÔLE DE L'ÉLÉMENT CONSCIENT (Lénine) :
POURQUOI NOUS, COMMUNISTES, LUTTONS :
Parce que nous, communistes, sommes conscientes/ients que le capitalisme est basé sur :
-1- l'exploitation des travailleuses/eurs (extorction d'une partie de la plus-value produite par les travailleuses/eurs)
-2- l'oppression économique, politique et sociale des peuples par les États capitalistes
-3- le pillage des ressources naturelles des peuples par les monopoles transnationaux
Parce que nous, communistes, sommes conscientes/ients que le capitalisme, à son stade suprême, celui de l'impérialisme est la cause :
-1- de crises (économiques, écologiques, alimentaires, humanitaires, etc.);
-2- de fascisme [passage de la social-démocratie (dictature de la bourgeoisie accompagnée de certains droits pour le prolétariat et les nations et de certaines institutions préservant ces droits) au fascisme (dictature de la bourgeoisie ouverte et sanglante, sans aucun droit pour le prolétariat); et
-3- de guerres (civiles, locales, internationales)
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Après les attaques terroristes du 11 septembre 2001, organisées par un groupe au sein du gouvernement (Cheney, Bush, Rumsfeld, Wolfowitz) les gouvernement Bush et Obama ont instauré, par des lois soi-disant anti-terroristes (Patriot Act, etc.) et depuis plus d'un an le «National Defence Authorization Act», loi d'autorisation de la défense militaire aux États-Unis, qui permettent à l'armée d'arrêter sans mandat toute personne accusée par les autorités de sécurité, d'emprisonner sans procès, de torturer et de tuer des citoyens étatsuniens. L'oligarchie financière des États-Unis et un groupe réduit ont éliminé tous les droits constitutionnels et les libertés civiles et instauré la dictature ouverte de la bourgeoisie, c'est-à-dire le fascisme.
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1981-1988 - Guerre des États-Unis contre le Nicaragua - Le Honduras sert de base aux «contras», groupes paramilitaires appuyés et financés par les États-Unis.
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1981-1990 - Le reaganisme («Reaganomics»), le thatchérisme et les politiques du premier-ministre Mulroney sont des politiques anti-ouvrières, anti-syndicales, anti-sociales et, bien sûr, anti-communistes.
Elles visent, entre autres, à briser tous les acquis sociaux obtenus depuis 1945. C'est le début du néolibéralisme, garantissant l'enrichissement accéléré des grands monopoles et de l'oligarchie financière des grandes puissances et l'appauvrissement et la disparition de toutes les garanties pour les travailleurs et les peuples.
Le terme de Reaganomics, mot-valise de « Reagan » et « economics » se réfère aux politiques en matière d'économie du président américain Ronald Reagan. Ses quatre piliers furent de réduire la croissance des dépenses du gouvernement, de réduire les impôts sur le revenu du travail et du capital, de réduire la régulation, et de contrôler l'argent utilisé pour réduire l'inflation1. Ces politiques démarquèrent Reagan de ses prédécesseurs. Certaines reaganomics ont été inspirées par Milton Friedman, qui rejoint le comité économique de l'(en) Administration Reagan après avoir participé à la campagne électorale.
Ces politiques de l'oligarchie financière des 3 pays seront mises en place par le président Reagan (jan. 1981-jan. 1989), le premier-ministre du Royaume-Uni, Thatcher (1979-1990) et par celui du Canada, Mulroney (juin 83-juin 93).
En janvier 1982, en raison des politiques pro-capitalistes et anti-ouvrières du premier-ministre Thatcher, le chômage passe de 129 918 à 3 070 621 (3 millions), un record d'après-guerre.
Le Groupe Action socialiste (GAS) - journal «Socialisme maintenant» réuni des militantes/ants révolutionnaires, entre autre d'ex-sympatisants du Parti communiste ouvrier (1975-1983).
Scission au sein d'Action socialiste :
Au sein du GAS, une lutte de ligne s'engage entre :
- certains membres de la direction qui considèrent que les militantes/ants du GAS ne doivent pas lutter au sein des syndicats en raison de la politique de collaboration de classe adoptée par les centrales syndicales, qu'il n'y a rien à faire dans les syndicats, et :
- un groupe composé surtout d'ex-sympatisants du PCO, qui critique cette position. Ces derniers considèrent que les syndicats pratiquent, en effet, la collaboration de classe, mais que c'est justement pour cela que les communistes doivent lutter au sein des syndicats, même les plus jaunes et les plus réactionnaires, pour les transformer et passer du syndicalisme de collaboration de classe au syndicalisme de lutte de classe. Les ex-sympatisants du PCO s'appuieront sur les positions de Lénine exprimées dans «La maladie infantile du communisme le "gauchisme"».
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LA SCISSION CONDUIRA À LA NAISSANCE DE DEUX PARTIS : (1) LE PARTI COMMUNISTE RÉVOLUTIONNAIRE (de tendance Marx, Engels, Lénine, Mao - maoïste); ET (2) LE PARTI "COMMUNISTE" DU QUÉBEC (SECTION DU PARTI "COMMUNISTE" DU CANADA (révisionniste)
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Le groupe d'ex-sympathisants du PCO fonde alors le Groupe communiste ouvrier (GCO) et commence à publier le journal «La nouvelle forge» (en souvenir du journal «La Forge» du PCO, qui a cessé d'exister en 1983).
Le GCO écrit au Parti "communiste" du Canada, rappelle ses origines (le PCO) et invite le P"C"C à discutter. La réponse est immédiate et le GCO et le P"C"C s'entendent pour entamer des discussions en vue de la fusion.
En ce qui me concerne, je sais que le P"C" du Canada est révisionniste, mais j'ai confiance que mes camarades du GCO lutteront pour transformer le P"C"C en un parti marxiste-léniniste.
Tel n'est pas l'idée d'André Parizeau, un des dirigeants du GCO, opportuniste et pragmatique, qui ne pensait qu'à la réussite en terme de nombre et se moquait des principes marxistes-léninistes. Comme membre du PCO, il a été critiqué pour ses positions opportunistes de droite. Plus tard, après l'effondrement du PCO, il avait déjà été tellement impressionné par les moyens et l'organisation d'un groupe trotskiste qu'il avait voulu y adhérer.
Un des problèmes à résoudre était que l'ancien Parti "communiste" du Québec existait encore. Autrefois lié au Parti "communiste" du Canada, il était devenu totalement indépendantiste, avait abandonné tous les principes marxistes-léninistes. Le Parti "communiste" du Canada, par respect pour les membres de la nation québécoise, avait entrepris une campagne pour convaincre les membres à se joindre à un nouveau PCQ, qui unirait les communistes des différentes nations du Canada.
Les membres grecs de l'ancien parti se réjouirent de ce projet, car, pour la plupart, les immigrants ne sont pas favorables au nationalisme étroit. Ils étaient d'accord à adhérer au nouveau parti provincial.
Des militants iraniens, qui n'étaient pas membres de l'ancien P"C"Q mais qui en étaient proches, promettirent de se joindre.
Et des militantes/ants latino-américains décident aussi de se joindre au nouveau Parti "communiste" du Québec, qui serait une section du Parti "communiste" du Canada.
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1994 - Fondation du Parti "communiste" du Québec (section du Parti "communiste" du Canada)
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DE LEUR CÔTÉ, DES MILITANTES/ANTS DU GAS CRÉERONT LE «PARTI COMMUNISTE RÉVOLUTIONNAIRE» (MAOÏSTE)
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2002-2006 - Fondation de l'Union des forces progressistes (UFP) par la fusion de 3 organisations : (1) P"C"Q (section du P"C"C); (2) Rassemblement pour l'alternative progressiste (RAP) (Michel Chartrand et autres); et (3) Parti de la démocratie socialiste (PDS, autrefois le Nouveau Parti démocratique du Québec)
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Les trois organisations s'entendent sur un principe : le parti accordera un rôle secondaire à la question nationale du Québec et donnera la priorité aux luttes des travailleurs contre le capitalisme.
Mais les trotskistes et les nationalistes étroits, qui refusent cette entente, exigeront sans cessse l'abandon de ce principe.
L'UFP est constituée le 15 juin 2002 par une assemblée publique tenue à Montréal et appelée par différentes organisations politiques œuvrant sur la scène québécoise.
La structure organisationnelle de l'UFP reflétait la pluralité des courants historiques en permettant l'existence de tendances organisées, tendances ayant droit de désigner des délégués aux différentes instances du parti. Outre ces tendances organisées, on retrouvait également des militants anarchistes et pacifistes.
À l'élection générale québécoise du 14 avril 2003, l'UFP présente 74 candidats (sur une possibilité de 125) et obtient 1 % des votes, ne faisant élire aucun candidat. Son porte-parole Amir Khadir obtient toutefois 18 % des voix dans la circonscription de Mercier.
Le 5 novembre 2005, les délégués de l'UFP votent à l'unanimité en faveur de la fusion du parti avec le mouvement Option citoyenne. Le congrès de fondation du nouveau parti se tient du 3 au 5 février 2006, à Montréal. Le 4 février 2006, les militants des deux partis politiques fusionnent pour former le parti Québec Solidaire.
Le 13 février 2006, le DGEQ a autorisé le changement de nom du parti de l'Union des forces progressistes qui est devenu Québec Solidaire1.
Amir Khadir, qui fut autrefois porte-parole masculin de l'UFP et candidat dans Mercier, est depuis le 8 décembre 2008 député de cette circonscription à l'Assemblée nationale du Québec sous la bannière de Québec solidaire.
Programme politique
1. Mondialisation et politique internationale
L'UFP s'opposait à la libéralisation des marchés, aux dérèglementations et au recours à la privatisation. Elle souhaitait l'augmentation de l'aide aux pays du tiers-monde, l'effacement de leur dette extérieure et la fin des brevets pharmaceutiques sur les médicaments dont ont besoin ces pays. L'UFP souhaitait l'instauration d'une taxe Tobin et le retrait des traités de l'ALÉNA, de la ZLÉA, du NORAD et de l'OTAN. Le parti appuyait la création d'un État palestinien et s'opposait aux embargoséconomiques. Enfin, l'UFP appuyait le développement durable et le commerce équitable.
2. Question nationale
L'UFP appuyait l'accession du Québec à la souveraineté politique et souhaitait y accéder par l'instauration d'une Assemblée constituante. Celle-ci aurait eu pour mandat de rédiger une «Constitution pour un Québec progressiste, républicain, laïc etdémocratique» «ayant le français comme langue officielle de communication dans les institutions et au travail».
3. Lutte à la pauvreté/Logement social
L'UFP souhaitait un salaire minimum à 10$ de l'heure avec indexation, un revenu minimum garanti et 8000 nouveaux logements sociaux.
4. Économie alternative
L'UFP appuyait le développement de sociétés d'État, de coopératives et d'organismes à but non lucratif.
5. Environnement et agriculture
L'UFP souhaitait la rédaction d'une Charte environnementale québécoise, la constitution d'un Tribunal environnemental du Québec et le renforcement du pouvoir et des fonds du BAPE. Hydro-Québec vendrait l'électricité au prix le plus bas et on mettrait l'accent sur le développement de sources d'énergie renouvelable. On procéderait à l'étiquetage obligatoire de tous les OGM, les brevets sur les animaux seraient interdits, tout comme les hercidices et pesticides. L'UFP encouragerait le transport en commun.
6. Vie démocratique
L'UFP encouragerait la démocratie participative, adopterait une loi sur l'initiative populaire et créerait un cours de civisme qui serait enseigné du primaire au collégial. L'UFP souhaitait un mode de scrutin proportionnel et des élections à date fixe et encouragerait la participation des femmes au monde politique.
7. Santé et services sociaux
L'UFP s'opposait à toute intrusion du privé dans le système de santé québécois.
8. Éducation/Petite enfance
L'UFP aurait mis fin au financement public des écoles privées et maintenu le gel des frais de scolarité. Le parti s'opposait à l'intrusion du privé dans le système d'éducation publique.
9. Fiscalité
L'UFP aurait rééquilibré le partage de l'imposition entre les entreprises et les individus, aurait taxé les biens de luxe et imposé davantage les plus riches. Les paradis fiscaux auraient été abolis. La taxe sur le capital aurait été augmenté. On aurait supprimé la TVQ sur les biens de première nécessité et imposé les héritages de plus de 500 000$.
10. Femmes
L'UFP aurait lutté contre la violence faite aux femmes et contribué à la conciliation travail/famille, en plus de lutter contre la discrimination fondée sur le sexe.
11. Travail
Le parti de gauche aurait institué une semaine de travail à 35 heures, interdit les lock-out et constitutionnalisé le droit au travail et le droit de grève. On aurait pris des mesures pour faire réellement du français la langue de travail.
12. Régions
Cet ancien parti souhaitait contribuer au développement de l'économie et de l'autonomie politique des régions.
13. Premières Nations
L'UFP appuyait le droit à l'autodétermination des autochtones, même si cela menerait jusqu'à l'indépendance.
14. Citoyenneté et immigration
Cette formation politique luttait contre toute forme de discrimination et appuyait la Discrimination positive à l'embauche. Le parti souhaitait par ailleurs que le Québec devienne «une véritable terre d’accueil pour les réfugiés et réfugiées» et que cesse ce qu'il estime être de «la répression policière et du harcèlement [à l'encontre des] jeunes des communautés culturelles».
15. Justice
L'UFP voulait étendre l'accessibilité à l'aide juridique, mettre en œuvre un programme d’éducation à la citoyenneté basé sur le contenu des Chartes de droits. Le cannabis aurait été légalisé et nationalisé.
16. Culture
L'Union des forces progressistes souhaitait investir en culture.
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2001 - 11 septembre 2001 : ATTENTATS TERRORISTES AUX ÉTATS-UNIS ORGANISÉ PAR UN GROUPE AU SEIN DU GOUVERNEMENT (Cheney, Bush, Rumsfeld, Wolfowitz) - COUP D'ÉTAT AYANT 2 BUTS : (1) LA DICTATURE AUX ÉTATS-UNIS; ET (2) UNE SÉRIE DE GUERRES IMPÉRIALISTES D'OCCUPATION ET DE PILLAGE DES RESSOURCES NATURELLES D'AUTRES PAYS ET D'EXTENSION DE L'HÉGÉMONIE DES ÉTATS-UNIS
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2003 - FONDATION D'OPTION CITOYENNE
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2004 - Françoise David publie «BIEN COMMUN RECHERCHÉ - Une option citoyenne»
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2005 - La scission d'André Parizeau au sein du Parti "communiste" du Québec (section du P"C" du Canada) :
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Sans en avoir le mandat du Comité central, l'un des dirigeants et chef du parti, André Parizeau, recrute, sous la promesse qu'il réussira un virage indépendantiste au sein du parti, des jeunes militantes/ants sur la base opportuniste d'une ouverture à toutes les tendances (social-démocratie, nationalisme étroit, trotskisme).
Il va à l'encontre :
[1] des principes de Marx et d'Engels, de Lénine et de Staline sur les questions nationales.
En effet, les communistes des pays multinationaux comme la Russie tsariste ou le Canada :
- doivent promouvoir l'unité du prolétariat des nations qui composent du Canada (Premières nations, nation québécoise et Canada anglophone), afin de lutter ensemble pour le renversement du capitalisme et pour l'édification du socialisme et du communisme;
- doivent défendre tous les droits nationaux, y compris le droit de se séparer du pays (comme dans le cas de l'Irlande);
- ne doivent pas promouvoir le nationalisme bourgeois, la division du pays en nations, l'indépendance nationale (sans la volonté du peuple), car l'indépendance, dans les conditions actuelles, favoriserait la bourgeoisie nationale québécoise et diviserait le prolétariat du Canada.
Parizeau avait, lui-même, rédigé le chapitre 4, «L'État canadien, les peuples et nations au Canada et la crise de la démocratie», du Programme de 2001 des 2 partis, chapitre basé sur les principes marxistes-lénistes en matière de questions nationales. (Le reste du Programme, toujours en vigueur, est profondément révisionniste).
[2] de plus, conformément aux principes de Lénine, les communistes ne doivent pas créer de fraction au sein du Parti. Chaque communiste doit dire ouvertement ses opinions sans former une fraction pour combattre d'autres fractions ou la direction au sein du Parti. Le «fractionnisme» dans les partis marxistes-léninistes est punissable d'expulsion.
Parizeau qui a violé ces deux séries de principes marxistes-léninistes, aurait dû être renvoyé avant de convoquer un Congrès du parti. Les autres membres de la direction provinciale ont été trop généreux avec lui. Par d'autres subterfuges, Parizeau a réussi à obtenir la majorité (signatures frauduleuses, arrivée en retard de membres du Parti qui se sont perdus en chemin).
Parizeau sera jugé et renvoyé des deux partis (P"C"Q et P"C"C) pour avoir violé le mandat qui lui était donné de ne pas promouvoir l'indépendance du Québec.
2006 - Comme Parizeau était enregistré auprès du directeur général des élection comme chef du P"C" du Québec (section du P"C" du Canada), ce dernier reconnaît le «Parti "communiste" du Québec» que Parizeau a fondé, séparé du P"C" du Canada.
Le parti parizionniste continuera son travail de réuni des social-démocrates, des nationalistes étroits, des contre-révolutionnaires trotskistes, et à se livrer à des attaques contre Staline et contre les principes marxistes-léninistes. De plus, avec arrogance, Parizeau se déclare ouvertement révisionniste, affirmant qu'il faut réviser le marxisme-léninisme.
Parizeau réduit le programme de son parti à celui de l'Union des forces progressistes. Au lieu que le front uni qu'est l'UFP soit dirigé par un parti communiste, c'est le soi-disant parti communiste qui rabaisse son programme au niveau du front uni.
Les chefs seront les suivants :
P"C" du Québec (section du P"C" du Canada) :
-1994-1998 - André Cloutier
-1998-2005 - André Parizeau, organisateur de la scission
P"C"Q (d'André Parizeau, séparé du P"C"C et regroupant des social-démocrates, des nationalistes étroits, des trotskistes) :
-2005-2008 - André Parizeau
-2008-2011 - Francis Gagnon-Bergmann
Le parti parizionniste sera l'objet d'une scission avec la formation d'un nouveau groupe soi-disant communiste dirigé par Bergman-Gagnon.
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2006 - Fondation du parti «Québec solidaire» par la fusion de l'«Union des forces progressistes» et du groupe «Option citoyenne»
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Sous l'effet des militantes/ants nationalistes étroits et des trotskistes, «Québec solidaire» abandonnera le principe adopté par l'«Union des forces progressistes» selon lequel le parti accordera un rôle secondaire à la question nationale du Québec et donnera la priorité aux luttes des travailleurs contre le capitalisme.
«Québec solidaire», totalement électoraliste, réformiste, nationaliste bourgeois, essaiera de recruter les membres du Parti québécois déçus par les politiques de ce parti bourgeois.
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