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Notes chronologiques sur la lutte entre la collectivisation et la privatisation des moyens de production
Victoire actuelle temporaire des capitalistes par la destruction de toutes les structures publiques en faveur des travailleurs et des peuples.
Le prolétariat et les peuples doivent préparer la révolution socialiste et l'instauration du socialisme puis du communisme.
Antonio Artuso - Reconstruction communiste Canada - 06 janvier 2014
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Nous sauterons ici les analyses sur la privatisation graduelle, au cours de l'histoire, des terres, des ressources naturelles, des moyens de production par les classes dominantes successives (propriétaires d'esclaves de l'Antiquité), propriétaires féodaux, propriétaires capitalistes) - Voir Engels, «L'origine de la famille, de la propriété privée et de l'État», et, plus synthétiquement, le «Manuel d'économie politique» - www.communisme-bolchevisme.net .
En 1917, à la Révolution d'Octobre, Lénine, les communistes, le prolétariat, les nations et le peuple de l'ex-empire tsariste avait collectivisé tous les moyens de production. enversement de la propriété des moyens de production : de la propriété collective à la propriété privée (capitalistes russes, chinois, vietnamiens, etc.)
Nous sauterons aussi les analyses sur les nationalisations des moyens de production (mines, électricité, métallurgie, etc.) survenues après la 2e Guerre mondiale, de 1945 à 1973, pour reconstruire les infrastructures des pays détruits par la guerre mondiale impérialist et aider les monopoles capitalistes privés à s'enrichir.
L'État capitaliste, au services des grands capitalistes, et par une faune de prédateurs qui vivent de la corruption (politiciens, partis politiques, médias influents, etc.) nationalisent ou privatisent des secteurs selon les besoins des grands monopoles : l'État achète tout un secteur industriel ou autre à prix exorbitants, et vend à rabais les secteurs nationalises à de grands monopoles. Tout dépend de l'intérêt des classes dominantes et des luttes entre monopoles.
Dans ce brouillon, que nous développerons quand nous aurons le temps, nous jetons les grandes lignes de ce texte et nous incluons quelques exemples qui nous passent rapidement par la tête sans grande recherche (Voir quelques notes rudimentaires dans notre «Index chronologique», que nous enrichirons peu à peu) :
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[1] LA CHUTE DE L'URSS RÉVISIONNISTE ET SOCIAL-IMPÉRIALISTE :
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La trahison, par Khrouchtchev et les révisionnistes
Les révisionnistes ont joué un rôle criminel crucial :
- abandon des principes marxistes-léninistes;
- restauration graduelle du capitalisme en URSS à partir de 1953
- transformation des partis communistes et du Mouvement communiste international en un ramassis de partis social-démocrates collaborateurs des classes dominantes capitalistes et des puissances (Khrouchtchev et Kennedy / Mao et Nixon).
La chute de l'URSS révisionniste et social-impérialiste a permis aux idéologues laquais du capitalisme de claironner sur :
(1) l'échec des principes marxistes-léninistes.
En vérité, ce sont les théories révisionnistes, théories bourgeoises, qui ne fonctionnent pas;
(2) la victoire du capitalisme.
En vérité le capitalisme est en train
- d'empirer les conditions déjà infra-humaines de millions de personnes des pays dominés et
- de plonger, même les sociétés des pays les plus développés dans une crise encore plus grave que celle de 1929;
- de retourner à des régimes fascistes dans des pays qui n'avaient pas connu le fascisme classique;
- de conduire les pays impérialistes à s'unir en 2 blocs impérialiste qui courent irrémédiablement vers une nouvelle guerre mondiale.
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[2] LA PÉRIODE REAGAN / THATCHER / MULRONEY ET LA DESTRUCTION DES CONDITION DES TRAVAILLEURS :
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Par un travail idéologique et politique très bien mené, l'oligarchie de ces 3 puissances capitalistes ont entrepris des mesures de destruction des conditions des conditions de travail et de vie des travailleurs et des peuples étatsunien, britannique et canadien.
[Décrire ici les mesures du reaganisme, du thatchérisme et de Brian Mullroney]
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[3] LA VICTOIRE, PAR LES FORCES POLITIQUES DE L'OLIGARCHIE FINANCIÈRE DES THÉORIES DE FRIEDMAN SUR CELLES DE KEYNES
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THÉORIES DE KEYNES : - Causes de la crise de 1929 - Conséquences de la crise - Chômage et surproduction capitaliste - Théories de Keynes - Élection du président Franklin Delano Roosevelt - Le «New Deal» (la nouvelle donne) - Le plan de construction d'infrastructures vitales à l'économie par l'emploi, par l'État, des travailleuses/eurs en chômage
THÉORIES DE FRIEDMAN : les «Chicago Boys»
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[4] LE COUP D'ÉTAT ET LA DICTATURE DE PINOCHET, LE CHILI DEVIENT L'ÉLÈVE MODÈLE DU NÉOLIBÉRALISME :
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Le coup d'État chilien de 1973, et l'instauration au Chili, au moyen de la dictature de Pinocher, du système des «Chicago Boys» de Milton Friedman. Sous Pinochet, le Chili est devenu l'élève modèle de l'école de Friedman et du néolibéralisme.
Les capitalistes préfèrent le fascisme (dictature ouverte et sanglante de la bourgeoisie, sans aucun droit pour les travailleurs et le peuple) à la social-démocratie (dictature feutrée, discrète, suave, de la bourgeoisie).
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FASCISME DANS LES PAYS DOMINÉS ET SOCIAL-DÉMOCRATIE DANS LES PAYS DOMINANTS :
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Lénine expliquait ainsi la différence entre :
(1) les dictatures violentes de la bourgeoisie dans les pays dominés et
(2) les dictatures suave des pays dominants.
Sous le colonialisme, ce sont les troupes coloniales de la métropole (France, Angleterre, etc.) qui se chargent de la répression des travailleurs et les peuples des colonies, pour enrichir les colons et les entreprises de la métropole - caoutchouc, produits agricoles, minerais, etc.
Sous l'impérialisme (après 1890 - fusion des capitaux industriels et des capitaux bancaires en un capital financier), les pays peuvent devenir indépendant et ce sont les troupes du gouvernement indépendant de l'ex-colonie qui réprime les travailleurs et les peuples de leur propre pays, pour servir les intérêts des monopoles étrangers qui y ont investi des capitaux.
Les capitalistes (canadiens par exemple) exportent leurs capitaux dans des pays dépendants (colonies ou néo-colonies).
Ils y exploitent les travailleurs et y pillent les richesses naturelles.
Avec les profits colossaux qu'ils y réalisent en payant très mal les travailleurs et en appuyant leurs gouvernement corrompus et dictatoriaux, ils paient aux travailleurs de leur pays développé (Canada par exemple) des salaires suffisamment confortables pour assurer la paix sociale.
Les capitalistes des pays développés :
(1) corrompent, par des salaires pas trop bas, une partie de la classe ouvrière (l'aristocratie ouvrière), qui appuie le capitalisme et apprend a détester le socialisme;
(2) corrompent les syndicats et les chefs syndicaux. Ainsi, dans les pays dominants, l'aristocratie ouvrière et la bureaucratie syndicale développe le syndicalisme de collaboration de classe et combat le syndicalisme de lutte de classe.
Mais aujourd'hui, la mondialisation a eu des effets contraires à ceux que les capitalistes états-uniens et autres attendaient :
(1) il est devenu clair que les pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), où les travailleurs sont surexploités et où les peuples sont gravement opprimés, se développent plus vite que les États-Unis et que les vieux pays impérialistes.
Lénine a formulé la «loi du développement inégal du capitalisme», pour démontrer les mensonges du révisionniste Kautsky, qui avait diffusé sa théorie du "superimpérialisme". Kautsky, peu avant la 1ère Guerre mondiale, assurait qu'il ne pouvait plus y avoir de guerre parce qu'il y avait fusion mondiale des capitaux (le "superimpérialisme") et donc entente des capitalistes de pays différents et paix mondiale. La 1ère Guerre mondiale allait montrer clairement les mensonges du révisionniste Kautsky, qui combattait les analyses de Marx et d'Engels, et de Lénine et des bolchéviks.
(2) il est devenu clair que les capitalistes des États-Unis, en transférant leurs capitaux en Chine et dans les pays où la main-d'oeuvre est bon marché, ont enlevé les emplois de millions de travailleurs étatsuniens et créé une crise économique catastrophique pour leur pays. Le capital exporté est spéculatif et enrichit les capitalistes étatsunien, alors que ce même capital, s'il était investi aux États-Unis, serait du capital productif, servant à produire des produits, ce qui créerait des emplois pour les travailleurs étatsuniens.
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[5] La présidence Clinton et les nouvelles mesures de destruction des conditions des conditions de travail et de vie des travailleurs et du peuple étatsunien;
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[6] L'imposition par tous les moyens (guerre, renversement de gouvernements constitutionnels, lavage de cerveau mondial) des dogmes de la mondialisation (liste partielle et exemples) :
- privatisation de tous les biens et de tous les services, de toutes les ressources (eau, génétique, etc.);
- destruction des services d'État, élimination des budgets de santé, d'éducation, de services publics pour les peuples, paiement de la dette contractée par des États dirigés par des crapules au services des monopoles internationaux;
- destruction de toute aide à l'industrie nationale;
- direction absolue par les oligarchies financières, les monopoles et les banques de tous les secteurs de l'économie, des industries, du commerce, des finances, toutes les activités humaines, etc.);
- instauration de l'État policier depuis les attaques terroristes du 11 septembre (organisées par Cheney, Bush, Rumsfeld, Wolfowitz, etc.), depuis les soi-disant «lois anti-terroristes» aux États-Unis, au Canada et dans une série de pays
militarisation de la police, surveillance électronique, formation d'armées urbaines équipées de chars d'assaut, distribution de millions de balles à toutes les polices du monde;
- guerres perpétuelles par le bloc impérialiste dirigé par les États-Unis (Canada, France, etc.) et son alliance militaire terroriste, l'OTAN, qui organise des guerres d'invasion, d'occupation, de pillage;
- Et quand la victoire des armées de l'OTAN est impossible, installation du chaos dans le pays que l'impérialisme n'a pas pu dominer.
Les dogmes et les accords de libre échange néolibéraux interdisent aux États :
(1) d'offrir des services gratuits de santé, d'éducation, des services sociaux, etc. au peuple (citoyennes/ens) du pays. Tous les services autrefois payés par l'État doivent : (1) être payés par le peuple; (2) être fournis par des entreprises privées (cliniques, écoles, universités privées, véritables entreprises à faire des profits).
(2) d'offrir des services gratuits à des compagnies nationales ou protéger l'industrie nationale (le protectionnisme - protection des capitalistes nationaux - est interdit - la mondialisation est le seul système accepté - c'est-à-dire la liberté des grands monopoles mondiaux de dominer les marchés de chaque pays).
Exemple : La destruction par l'État canadien de la Commission du blé, qui achetait le blé de tous les agriculteurs canadiens, le commercialisait (vente interne et exportation). La destruction, par le gouvernement actuel, vise à aider 5 grands monopoles des États-Unis à acheter le blé des agriculteurs canadiens, qui sont obligés de négocier avec les monopoles étatsuniers, à baisser leurs prix pour concurrencer avec les autres agriculteurs canadiens.
L'État d'un pays ne peut plus aider les capitalistes de ce pays.
La privatisation des entreprises nationalisées :
- le Canadien national - compagnie de chemins de fer d'État;
- En Colombie c'est pire : les «Ferrocarriles Nacionales de Colombia» ont été démantelés car les fabricantes de camions et les entreprises privése de transports de marchandise et de voyageurs par camions et autobus ont manigancé la destruction de l'entreprise nationale de chemins de fer. Le transport par train (50 vagons) coûtait beaucoup moins cher que le transport au moyen de 50 camions.
- En Colombie, Adpostal, agence colombienne de services postaux a été démantelée.
- Au Canada, Postes Canada seront bientôt vendues. Car, bien sûr, les entreprises privées comme FedEx, etc. trouvent injuste la compétition que leur livre le système postal d'État, et cela, sur la base de tous les dogmes de la mondialisation : tous les services autrefois assurés par l'État doivent profiter aux entreprises privées.
L'État se réduit aux forces de répression du prolétariat et du peuple en général, polices, services de surveillance des citoyennes/ens, et aux Forces armées, qui servent à l'oligarchie nationale (canadienne) et aux oligarchies nationales alliées (étatsunienne, française, etc.) de ce bloc impérialiste, d'attaquer, d'occuper et de piller des territoires d'autre pays, et de renforcer l'alliance militaire des pays de ce bloc impérialiste, contre tout autre bloc impérialiste qui pourrait surgir (par exemple l'alliance militaire de 2 pays impérialistes, la Russie et la Chine, qui sont menacés par le bloc impérialiste dirigé par les États-Unis).
- En Colombie, la TELECOM, entreprise d'État chargée du service téléphonique, construite au cours de presque 100 années, a été privatisée. Elle a été vendue à des concessionnaires.
- Privatisation de Petro-Canada - (1) Cette entreprise d'État avait été créée par la nationalisation (achat) à un prix élevé d'entreprises pétrolières par l'État canadien et (2) a été vendue à un prix bas à des monopoles pétroliers privés.
- Disparition de l'Office national du film, qui permettait le développement de talents canadiens, qui ne cherchaient pas nécessairement le succès financier mais la recherche artistique.
- Élimination de l'office de tamisage des investissements étrangers au Canada.
- etc.
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LA NOUVELLE IDÉOLOGIE APRÈS LA CHUTE DE L'URSS RÉVISIONNISTE ET SOCIAL-IMPÉRIALISTE :
Depuis la chute de l'URSS, les capitalistes et leurs laquais politiques, universitaires, intellectuels prostitués, etc. essaient de berner la population mondiale et essaient :
(1) de lui faire croire que le seul système qui fonctionne est le capitalisme;
(2) cachent le fait que le capitalisme est la cause :
(1) des crises qui ont ruiné des générations et détruit des continents;
(2) le fascisme, qui a essayé de détruire toute résistance du prolétariat et des peuples; et
(3) les guerres civiles, locales et mondiales contre le prolétariat, contre les syndicats, contre les partis communistes, nationalistes, progressistes, contre l'URSS et maintenant contre tout pays que n'accepte pas la domination de l'impérialisme.
LA LOI DU PROFIT MAXIMAL :
La loi du profit maximal, imposée du berceau à la tombe par l'idéologie dominante, les écoles, la désinformation et les mensonges des médias, la publicité, transforme toute chose et toute personne en marchandise. Marx disait que l'idéologie dominante d'une société est l'idéologie dominante de cette société. La classe des capitalistes, au stade suprême de l'impérialisme, celui des crises, du fascisme et des guerres, essaie de transformer le prolétariat et les nations en marchandises qui doivent non seulement vendre leur force de travail mais se laisser aussi transformer en bétail qui ne pense pas et qui accepte les pires atrocités, les crises, le fascisme, les guerres. Et les classes dominantes s'enrichissent pendant qu'elles exploitent à mort des millions de travailleurs, pendant que les États à leur service oppriment les peuples de la terre, pendant que les monopoles transnationaux pillent toutes les richesses de la planète pour ces classes dominantes et les actionnaires petits et grands qui appuient ce système.
Les tenants des idéologies religieuses, humanistes, des droits de la personne, impuissants, versent des larmes de crocodile, mais acceptent la situation comme inévitable, et dirigent leurs disciples comme un bétail vers l'abattoir et espèrent que leurs préceptes changeront le coeur de l'être humain et l'état de choses.
Seul l'élément conscient (Lénine), l'étude du marxisme-léninisme, analyse de la société, des intérêts de classe, des méthodes des classes dominantes pour exploiter, opprimer et piller, de la lutte des classes et l'organisation du prolétariat et des peuples du monde pourront changer la situation.
Les principes marxistes-léninistes sont tous cruciaux et indissociablement interreliés, mais 3 d'entre eux distinguent les communistes des révisionnistes et des autres opportunistes : (1) la voie révolutionnaire; (2) la dictature du prolétariat; et (3) la confiscation des moyens de production entre les mains des capitalistes et l'édification de l'économie et de la société socialiste, et, plus tard, de la société communiste, sans classes et sans État.
L'élément conscient ne peut s'élever que par l'étude de la science du prolétariat (Marx et Engels, Lénine et Staline, Hoxha et autres) et par la pratique de la lutte révolutionnaire, l'organisation des masses pour le renversement du capitalisme et l'instauration du socialisme.
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[À CONTINUER]
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