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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 01:58

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Notes sur «Impérialisme et anti-impérialisme» de Vincent Gouysse - livre qui analyse les pseudo-"socialismes" - La seule voie pour les pays sous-développés ou avancés est le socialisme scientifique!

Antonio Artuso - Reconstruction communiste Canada - 21-11-2013

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Le camarade Vincent Gouysse est un militant marxiste-léniniste français qui a écrit six livres remarquables :

 

1) Impérialisme et anti-impérialisme - Pour le 90e anniversaire de la Révolution socialiste d'Octobre - France, mai 2007.

 

2) Crise du système impérialiste mondial - La décomposition finale de l'«industrie de bazar» et la naissance d'un nouvel ordre impérialiste mondial - France, juillet 2009.

  

3) Le réveil du dragon - 2010.

 

4) Retour du réveil du dragon.

 

Le camarade Gouysse fait partie du mouvement de reconstruction communiste en défense des principes du socialisme scientifique (Marx et Engels, Lénine et Staline, Hoxha) et de lutte contre le révisionnisme moderne, khrouchtchévien et chinois.

 

Le camarade Gouysse a réalisé un travail exceptionnel, non seulement dans le domaine de l'analyse théorique, mais aussi dans celui de la documentation communiste en créant son site Internet  ww.communisme-bolchevisme.net , qui contient un nombre considérable de documents écrits, d'enregisrements audios et vidéos.

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INTRODUCTION :

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Le présent texte porte sur le livre «Impérialisme et anti-impérialisme» de Vincent Gouysse.  Il contient : n'est que provisoire.

 

(1) des notes dans lesquelles j'essaie de refleter le plus correctement les connaissances et les analyses correctes du camarade Gouysse;

 

(2) des notes complémentaires sur les positions de Marx et d'Engels, de Lénine et de Staline, de Hoxha, qui sont la base de l'analyse marxiste-léniniste de la société et de l'histoire;

 

(3) des notes présentant des analyses differentes de celles de Gouysse d'autres théoriciens (entre autre Gilbert Mury) et des opinions et des questions que je me pose.

 

L'ordre que j'adopte dans ce texte est ordre différent de celui du livre de Vincent Gouysse.

 

J'améliorerai ce texte et le soumettrai au camarade Gouysse quand je le trouverai plus présentable.  Je modifierai le présent texte selon les indications et les corrections qu'il pourrait me communiquer.

 

Dans ce blog mes textes sont des brouillons ou des textes provisoires.  Les textes doivent être achevés quand il faut prendre une décision, adopter un plan d'action, ou remettre un textes à un imprimeur.  Dans le cas des blogs, on est moins pressé par le temps.  La méthode de diffuser des brouillons et des articles inachevés a des aspects positifs et des aspects négatifs.  Aspects positifs : la possibilité de diffuser rapidement les idées qui nous semblent importantes sachant que l'on pourra les compléter et les corriger plus tard; aspects négatifs : la diffusion d'idées qui n'ont pas été mûries longuement peut avoir de graves conséquences, mais elle permet de vaincre la peur de commettre des erreurs, qui bloque un très grand nombre de camarades.  Il faut oser critiquer et commettre d'erreurs.

 

Dans les réunions, les camarades ne doivent pas parler sans avoir fait enquête et réfléchi pour ne pas faire perdre du temps et épuiser les autres.  Mais elles/ils doivent pouvoir communiquer leurs idées et leurs réactions aux autres camarades, approfondir les questions.

 

Les numéros de pages indiquées entre crochets [Page x ] sont ceux du l'exemplaire de «Impérialisme et anti-impérialisme que le camarade Adélard Paquin a imprimé et m'a donné.  Ces numéros de page ne sont pas ceux du livre original de Vincent Gouysse car le camarade Adélard a imprimé le livre dans un format différent.

 

J'ai ajouté en annexe ci-dessous, mon texte intitulé «Quelques notes chronologiques sur la Chine et le Mouvement communiste international», qui permet de suivre les nombreuses questions abordées par l'extraordinaire travail du camarade Vincent Gouysse.

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Le camarade Adélard Paquin et son appui au travail du camarade Vincent Gouysse - Critiques contre mes positions «marxistes-léninistes pensée Mao Tsé-toung» - Mon adhésion à l'analyse de Gouysse et d'Adélard Paquin
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J'ai connu le camarade Adélard Paquin en mars 2010.  Je venais de quitter le "Parti communiste du Canada", totalement révisionnisme, et je cherchais des camarades avec qui militer et contribuer un jour à reconstruire le PC du Canada.  Lors de ma première rencontre avec Adélard, je me suis présenté et ai fait un résumé mes 40 années de militantisme.  Quand je lui ai dit qu'à partir de 1969 j'avais suivi la ligne «marxiste-léniniste pensée Mao Tsé-toung», Adélard m'a déclaré fermement que Mao n'avait pas été marxiste-léniniste et m'a dit de lire «Impérialisme et anti-impérialisme» de Vincent Gouysse avant que nous puissions travailler ensemble.

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Mes 40 années de "Ligne marxiste-léniniste pensée Mao Tsé-toung", une ligne suivie par des milliers de militantes/ants au Québec et dans le monde, de 1960 À 1980

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Avant de connaître les camarades Paquin et Gouysse, j'avais, pendant plus de 40 années, pensé que Mao avait été marxiste-léniste.  Admettre les explications très détaillée et justes des deux camarades fut un pas très important pour redéfinir la ligne de reconstruction communiste.

 

En effet, nous, militantes/ants du Parti communiste ouvrier ou du parti EN LUTTE!, avions étudié la pensée de Mao, ses oeuvres, les textes du PC chinois et la revue «Pékin information», les textes du «Débat sur la ligne générale du Mouvement communiste international» (1963-1964) du PC chinois contre le révisionnisme moderne (titiste, soviétique, italien, etc.).

 

Nous avions étudié, entre autres textes de Mao, "La Démocratie nouvelle".  Elle nous paraissait constituer une tactique importante, innovatrice et juste du marxisme-léninisme (1) pour le front uni anti-japonais; (2) pour la construction du "socialisme" ou plutôt de la prolongation de l'alliance avec la bourgeoisie nationale pour la construction de la Chine nouvelle.

 

Nous mélangions, en fait, deux lignes différentes, correspondant deux périodes et situations totalement différentes : (1) la ligne du front uni anti-japonais, correct pour la libération nationale de la chine et la prise du pouvoir par les communistes, ligne de l'Internationale communiste; et : (2) la ligne à adopter pour la construction du socialisme.  Mao, après la libération de la Chine (1949), avait poursuivie la politique d'alliance avec la bourgeoisie nationale (continuation de la tactique de la "Démocratie nouvelle") au lieu d'instaurer la collectivisation TOTALE des moyens de production comme l'ont fait Lénine et Staline dans la Russie des Soviets, et Hoxha en Albanie. 

 

Après avoir lu en grande partie «Impérialisme et anti-impérialisme» de Gouysse, j'ai compris que les aux camarades Paquin et Gouysse avaient raison.  Contrairement à Lénine et à Staline dans l'immense URSS, et à Hoxha dans la toute petite Albanie, Mao n'avaient pas compté sur les forces du prolétariat et avait fait d'alliance avec la bourgeoisie nationale chinoise, et qu'il considérait comme étant une classe "révolutionnaire".  En fait cette classe allait peu à peu s'infilter dans le Parti et dans l'État chinois et restaurer le capitalisme et la dictature de la bourgeoisie en Chine.

 

Les marxistes-léninistes et le prolétariat ne doivent jamais compter sur la bourgeoisie, sur les capitalistes locaux ou étrangers pour développer le socialisme, car ils feront tout pour combattre le prolétariat et son État.

 

Staline et Hoxha, malgré l'extrême désorganisation et faiblesse de l'économie après la Révolution socialiste, avaient exproprié TOTALEMENT les capitalistes, n'avaient compté que sur les forces du prolétariat, et avaient commencé à produire des moyens de production (industrie lourde, production d'équipement de production, etc.)

 

Je m'accrochais à l'idée que Mao avait été "en partie" marxiste-léniniste.  Il m'est encore souvent difficile de ne pas céder à des positions opportunistes.  Je suis tout à fait d'accord avec la position de Gilbert Mury affirmant que l'erreur de Mao et des communistes consistait à avoir maintenu, après la victoire de la Révolution chinoise de 1949, leur alliance avec la bourgeoisie nationale chinoise. (Voir Gilbert Mury, «De la révolution culturelle au Xe Congrès du PC chinois»).

 

Je me disais que ltactique du front uni contre le fascisme et la guerre de l'Internationale communiste, adoptée au 7ème Congrès de 1935, Rapport de George Dimitrov était bien d'alliance avec toutes les forces anti-fascistes, dont la bourgeoisie nationale chinoise.

 

Or après la fin du fascisme et de la guerre, Mao avait poursuivi la tactique de front uni pour l'édification (future) du socialisme.  Mais la "Démocratie nouvelle" (alliance entre les communistes et la bourgeoiosie nationale chinoise pour édifier un jour le socialisme) n'était pas le socialisme de Lénine et Staline en URSS, et de Hoxha en Albanie.

 

Mao est les communistes chinois faisaient partie de l'Internationale communiste (I.C.), suivaient la tactique du front uni de 1935 de l'I.C., étaient reconnus par Staline, mais la période n'était plus la même.

La période du Front uni s'était étendue de 1935 (Congrès de l'I.C.) à 1945 (destruction du fascisme et fin de la guerre).  Puis, en 1946, Churchill avait mobilisé les impérialismes contre l'URSS.  Et en 1949, à la victoire de la Révolution chinoise, la période était tout à fait différente : la bourgeoisie compradore et l'impérialisme avait été écrasés en Chine et il s'agissait de construire le socialisme, comme l'avaient fait Lénine et Staline : sans la bourgeoisie nationale chinoise ou avec celle-ci, comme l'a décidé Mao.

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Selon les camarades Vincent Gouysse et Adélard Paquin, Mao a toujours été non-marxiste-léniniste, et n'avait pas conduit la Chine au socialisme mais à l'alliance révisionniste avec la bourgeoisie nationale, la «Démocratie nouvelle»

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 [Le texte ci-dessous se trouve, sous le titre «De la Révolution chinoise à la Chine moderne» dans mon «Index chronologique résumé sur le Mouvement communiste international» 

INTRODUCTION À CETTE PARTIE :

Le camarade Vincent Gouysse («Impérialisme et anti-impérialisme»), montre que Mao, du début de sa vie révolutionnaire à la construction de la Chine nouvelle, a suivi les principes de Sun Yat-sen et a essayé de les combiner avec les principes de Lénine, et que, par conséquent, Mao a suivi une ligne anti-marxiste-léniniste, révisionniste.

En effet, contrairement à Mao, Lénine a adopté dès le début les analyses de Marx.  Il n'a jamais prôné d'alliance avec une bourgeoisie quelconque.  À la victoire de la Révolution d'Octobre, Lénine a exproprié TOUS les propriétaires de moyens de production. La paix de Brest-Litovsk n'a pas été une alliance avec l'impérialisme allemand.

Gilbert Mury et d'autres théoriciens affirment que Mao a été marxiste-léniniste mais qu'il a commis l'erreur de maintenir l'alliance avec la bourgeoisie nationale pour construire la Chine nouvelle.

Je crois qu'il faut distinguer 4 phases, qui ne contredisent pas les positions de Gouysse et de Mury :

Phase 1 : Celle du front uni des forces de Mao avec la bourgeoisie nationale (Kuo Ming-tang), appuyé par l'Internationale communiste en vertu de la tactique de front uni (1935), jusqu'à l'expulsion des fascistes japonais, la prise du pouvoir militaire et en partie économique (zones libérées) par les forces de Mao, la libération de la Chine et la Déclaration de la République populaire de Chine;

Phase 2 : Après la libération, Mao a maintenu son alliance avec la bourgeoisie nationale chinoise pour construire la Chine nouvelle.  Ce fait est reproché par Gilbert Mury.  Ce fut une tactique erronée, de type révisionniste, de poursuite de la «Démocratie nouvelle» pour construction la Chine en alliance avec la bourgeoisie nationale.  La phase 1, de front uni avec la bourgeoisie nationale, qui s'appliquait à la situation de guerre anti-fasciste, orientée selon l'Internationale communiste vers la construction du socialisme, n'aurait pas dû être appliquée par Mao dans la situation de construction du socialisme.  Mao a maintenu l'alliance révisionniste avec la bourgeoisie nationale chinoise.

Phase 3 - Lutte contre le révisionnisme soviétique et la bourgeoisie nationale chinoise : Mao, se rendant compte de la victoire du révisionnisme khrouchtchevien en Yougoslavie et en URSS, entreprend la lutte contre le révisionnisme moderne (titiste, khrouchtchévien, italien, espagnol, français, etc.)

Phase 4 - Mao, essaie de garder le contrôle des moyens de production en Chine :

(1) 1955 - appui au mouvement des pays non-alignés (Conférence de Bandoung;

(2) 1957 - Mouvement des Cent Fleurs, unifier de façon non-répressive la Chine par une période «d'épanouissement et de confrontation»;

(3) 1957 - Chine et Albanie s'opposent à Khrouchtchev à la Conférence des partis communistes et ouvriers à Moscou;

(4) 1958 - Mouvement du «Grand bond en avant» pour rattrapper le retard.  Mais décentralisation, désorganisation, absence de planification des décisions, qui sont donnée aux paysans et aux travailleurs sans centralisation.

Mais sa théorie révisionniste d'alliance avec la bourgeoise nationale («Démocratie nouvelle»), au lieu d'implanter le socialisme comme l'ont fait Lénine et Staline en URSS (Staline, suivant le conseil de Lénine avant de mourir, met fin à la N.É.P. et développe, à rythme accéléré, l'économie socialiste.  Contrairement au Grand bond, en URSS, Staline avait construit le socialisme selon un plan précis : (1) métallurgie lourde; (2) production de moyens de production (matériel industriel, laminoirs, véhicules, etc,); (3) collectivisation de la terre (sovkhozes et kolkhose) avec la production d'un million de tracteurs, de machines agricoles et de camions; (4) industrie militaire en prévision d'une invasion de l'URSS par l'Allemagne nazie ou par les impérialistes des démocraties bourgeoise).

La ligne de Mao d'alliance avec la bourgeoisie nationale : (1) a empêché la mise en place de moyens de production prioritaires pour le prolétariat et le socialisme; et (2) a permis la reprise du contrôle de l'économie par la bourgeoisie nationale, la bourgeoisie nationale gagnant des appuis au sein du Parti et de l'État chinois.

Le grand bond en avant se fait dans le désordre et les conséquences seront graves.

(5) 1963-1964 - Débat sur la ligne générale du Mouvement communiste international.

(6) 1964-1970 - «Grande révolution culturelle prolétarienne» chinoise.  Les Gardes rouges dénoncent les «bourgeois révisionnistes».

Phase 4 - Contrôle économique et politique du Parti et de l'État chinois.  Victoire de la bourgeoisie nationale chinoise en Chine.

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L'analyse critique présentée par Vincent Gouysse dans son livre aurait été précieuses pour armer les militantes/ants communistes du Canada des années 1980 («EN LUTTE!» et le P.C.O.) et redresser le mouvement communiste de l'époque et éviter son effondrement. 

Parce que nous n'avions pas compris les faits expliqués par Gouysse dans ce livre, moi et nombre de mes ex-camarades ne pouvions comprendre les luttes de classe qui faisaient rage en Chine, et nous avions abandonné la lutte vers 1983.  Le parti EN LUTTE! et le PCO s'étaient effondrés, et la Chine était devenue révisionniste.

Grâce à Hoxha et au PTA, et à Mao et au PC chinois, nous avions compris et nous nous étions mobilisés contre le révisionnisme de Khrouchtchev et des militantes/ants compétents et dévoués avaient fondé des Partis communistes.  Mais sans les analyses présentées par nombre de camarades de France et Gouysse, nous n'étions pas en mesure de comprendre la cause du révisionnisme chinois, c'est à dire la voie non-marxiste-léniniste de Mao.

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IDÉES CONTENUES DANS «IMPÉRIALISME ET ANTI-IMPÉRIALISME» SONT LIÉES À CELLES, FONDAMENTALES, DU MARXISME-LÉNINISME : 

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L'UNITÉ THÉORIQUE-IDÉOLOGIQUE EST INDISPENSABLE POUR LA RECONSTRUCTION COMMUNISTE :

Notre but est la reconstruction communiste.
Pour cela nous devons développer :
(1) l'unité théorique-idéologique;
(2) l'unité politique et programmatique;
3) L'unité organisationnnelle (un seul parti communiste dans chaque pays, un seul Mouvement communiste au niveau mondial.
Pour développer l'unité théorique-idéologique, nous devons encourager l'étude et la diffusion du marxisme-léninisme.
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L'UNITÉ THÉORIQUE-IDÉOLOGIQUE EXIGE QUE L'ON SE DÉMARQUE AVANT DE S'UNIR - Voir Lénine.

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J'essaierai ici de refléter le plus correctement possible les idées de Gouysse.

 

-Gouysse se base rigoureusement sur le socialisme scientifique, celui de Marx et d'Engels, de Lénine et de Staline, d'Hoxha;

 

-Gouysse démontre les conséquences des théories anti-scientifiques : "altermondialisme", "non-alignement", "socialismes" à la yougoslave, à la chinoise, cubain, coréen, vietnamien, etc.), "eurocommunisme", dans lesquels le prolétariat n'est pas au pouvoir et l'État est dirigés par la petite-bourgeoisie et la bourgeoisie nationaliste, qui accepte l'afflux de capitaux (investissements directs à l'étranger);

 

-Pour se développer, le prolétariat, les nations et les peuples n'ont qu'une voie : se libérer de l'impérialisme;

 

-Or plusieurs gouvernements, dits de "gauche" ou "socialistes" affirment qu'ils suivent une ligne anti-impérialiste (Chine, Cuba, Venezuela, etc.)

 

-L'anti-impérialisme véritable se caractérise par la libération complète pour le prolétariat, par la libération à la fois économique et politique, mais aussi technologique, scientifique, idéologique, militaire, et cela veut dire au fond qu'un pays ne peut être «anti-impérialiste» à moitié : il doit être socialiste, authentiquement socialiste, c'est-à-dire socialiste scientifique, marxiste-léniniste, comme l'a été l'URSS de 1917 à 1953 et l'Albanie :

 

(1) libération économique du prolétariat et du peuple : la propriété des moyens de production doit être collective, le prolétariat doit ne compter que sur ses propres forces et ne pas dépendre de capitaux, etc.; et

 

(2) libération politique du prolétariat et du peuple : pour être réellement au pouvoir, le prolétariat doit diriger l'État, doit exercer sa dictature, ne pas permettre à la bourgeoisie ou à la bourgeoisie nationale de diriger l'État, etc.; 

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Extrait de «Impérialisme et anti-impérialisme» de Vincent Gouysse

Partie 3 - Bourgeoisie nationale et Bourgeoisie compradore

http://books.google.ca/books?id=jxrGAG7aW1wC&pg=PA90&lpg=PA90&dq=Au+d%C3%A9but+du+20%C3%A8me+si%C3%A8cle+la+situation+semi-coloniale+de+la+Chine+%C3%A9tait+paradoxale,+dans+le+sens&source=bl&ots=hUWQgcWVYB&sig=QMNSYKnAy_h1yKdH16kVXniO04g&hl=fr&sa=X&ei=fgOMUtH4LoXA2QWH4oHIBg&ved=0CCsQ6AEwAA#v=onepage&q=Au%20d%C3%A9but%20du%2020%C3%A8me%20si%C3%A8cle%20la%20situation%20semi-coloniale%20de%20la%20Chine%20%C3%A9tait%20paradoxale%2C%20dans%20le%20sens&f=false

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«Quelques notes chronologiques sur la Chine et le Mouvement communiste international» :

 

 

-Jan. 1940 - Mao : La Démocratie nouvelle - front uni entre les communistes et la bourgeoisie nationale chinoise contre l'invasion de le fascisme japonais.

 

-1943 - Révisionnisme d'Earl Browder (PC des É.-U.) et de Tim Buck (P.C. du Canada) - Browder évoque l'«exceptionnalisme états-unien» et la collaboration des communistes avec les partis capitalistes.

 

-1948 - Révisionnisme de Tito (Yougoslavie) - Tito romp avec l'URSS, accepte le Plan Marshall et adopte le socialisme "à la yougoslave".

 

-1949 - Victoire de la Révolution chinoise - De la dictature démocratique populaire - Continuation de la collaboration avec la bourgeoisie nationale chinoise (Démocratie nouvelle) pour l'édification de l'économie.

 

-Déc. 1949 - Visite de Mao à l'URSS - Traité d'alliance, d'entraide et d'amitié - Divergences entre la ligne de la "Démocratie nouvelle" de Mao et le socialisme soviétique - Crédit de l'URSS et aide soviétique faibles.

 

-1950-1953 - Guerre de Corée - Rapprochement Chine et URSS.

 

-1953-1956 - Mort de Staline (assassinat selon plusieurs historiens) - "Nettoyage" des communistes du Parti et de l'État par Khrouchtchev avant le 20e Congrès du PC de l'URSS - Rapport "secret" sur Staline - Destruction de la planification socialiste, Début de la restauration du capitalisme en URSS, qui devient révisionniste.

 

-1953-1957 - Premier plan quinquennal chinois - Taux de croissance de 14% par an - construction : réseau ferroviaire, machines agricoles, sidérurgie, premies barrages [Roger Pic, «La Chine de Mao», Presses de la cité, Paris, 1976].

 

1954 - Diên Biên Phu - Forces communistes battent les troupes colonialistes françaises.

 

-1955 - Conférence de Bandoung - 29 pays afro-asiatiques - Mouvement des pays non-alignés.

 

-Fév. 1957 - Mao : «De la juste solution des contradictions au sein du peuple» - Mouvement des Cent Fleurs, période «d'épanouissement et de confrontation».

 

-Nov. 1957 - Conférence des partis communistes et ouvriers à Moscou - le groupe de Khrouchtchev s'y efforce de légaliser la ligne révisionniste du XXe Congrès du PC de l'URSS - Opposition du PC chinois et du PTA, qui défendent les principes m.-l. fondamentaux. [Hoxha, «La grande divergence», p. 299]

 

1958 - Début du 2ème plan quinquennal (1958-1966) - Mouvement du «Grand bond en avant» : (1) aciéries de village, développement de l'exploitation du pétrole; (2) communes populaires [Roger Pic, p. 73] - Mouvement pour rattrapper le retard - Décentralisation, désorganisation, absence de planification des décisions, qui sont donnée aux paysans et aux travailleurs sans centralisation.

 

Contrairement au Grand bond, en URSS, Staline avait construit le socialisme selon un plan précis : (1) industrie lourde; (2) production de moyens de production - tracteurs, machines agricoles, camions, laminoirs etc.; (3) création des kolkhozes et des sovkhozes grâce à l'équipement agricole; (4) industrie militaire].  Le grand bond en avant se fait dans le désordre et les conséquences seront graves.

 

-1963-1964 - Débat sur la ligne générale du Mouvement communiste international - Serie de textes du PC chinois au PC de l'URSS.

 

-Mai 1964 - "Petit livre rouge".

 

-1964-1970 - «Grande révolution culturelle prolétarienne» chinoise.

Gardes rouges dénoncent les «bourgeois révisionnistes».

 

-1965- Intensification de la guerre des États-Unis contre le peuple vietnamien, qui a combattu le colonialisme français, les fascistes japonais et a expulsé les troupes française (depuis Diên Biên Phu - 1954, les États-Unis appuient militairement les forces anti-communistes font et défont des dictatures au Vietnam du Sud).


L'«incident du Tonkin» est une fausse nouvelle affirmant que le Vietnam a attaqué des bateaux états-uniens, qui sert de prétexte aux É.-U. pour le bombardement systématique du Vietnam du Nord.

 

La Chine et l'URSS aideront les forces communistes vietnamiennes.

 

-1966 - Troisième bombe atomique chinoise (1964, 1964 et 1966).

 

-1966-1970 - Troisième plan quinquennal chinois - Blocus infligé par Moscou.  Mao, pour éviter les erreurs du «Grand Bond en avant» adopte la «planification souple» [Roger Pic - p. 84].

Brigade de paysans de Tachai, champs pétrolifères, etc. http://fr.wikipedia.org/wiki/Planification_en_R%C3%A9publique_populaire_de_Chine

 

-Fév. 1972 - Visite de Nixon en Chine.

 

-1977 - Publication du texte «Théorie du président Mao sur la division en trois mondes, importante contribution au marxisme-léninisme» - Malheureusement, au Canada, le PC ouvrier (PCO) adopte la "théorie des trois mondes".

 

-1976 - Mort de Mao et annonce de la fin de la Révolution culturelle

 

-1979 (17 fév. - 16 mars) - Courte guerre sino-vietnamienne http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_sino-vietnamienne

 

-Fin des années 1970 : Rupture sino-albanaise http://fr.wikipedia.org/wiki/Rupture_sino-albanaise

 

Enver Hoxha, secrétaire général du Parti du Travail d'Albanie (PTA) dénonce le révisionnisme chinois.

 

En France, Gilbert Mury, Patrick Kessel, Combat communiste marxiste-léniniste («Du "Parti de Thorez" à la "pensée de Mao"»), etc. s'opposent au révisionnisme chinois

 

Au Brésil, États-Unis, Grande-Bretagne, Inde, etc. la rupture sino-albanaise marque le début d'un approfondissement des déviations révisionnistes.

 

 

Au Canada, le Parti communiste du Canada marxiste-léniniste (PCCML) a rompu avec la Chine et a adopté la ligne d'Enver Hoxha et du PTA.

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Vincent Gouysse - «Le social-impérialisme soviétique : de la genèse à l'effondrement» - «Impérialisme et anti-impérialisme» - p. 27 de l'édition Adélard Paquin - Texte complet : www.communisme-bolchevisme.net

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«Le social-impérialismsoviétique : de la genèse à l'effondrement

 

«La rupture totale de l'U.R.S.S. avec toute tradition de solidarité a été cruellement ressentie dans un pays où le souvenir du soutien désintéressé reçu au temps de Staline reste vivant.  Plus la fidélité à une amitié ancienne à l'égard du peuple de l'U.R.S.S. est intense, émouvante, permanente, plus la condamnation de la politique actuelle de Moscou est forte et profonde».  [Gilbert Mury - L'Albanie, terre de l'homme nouveau]

 

Évoquant en février 1946, devant le peuple soviétique, la mise à l'épreuve de la vitalité du régime économique et social ...

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Vincent Gouysse - «Le social-impérialisme soviétique : de la genèse à l'effondrement» - «Impérialisme et anti-impérialisme» - p. 27 de l'édition Adélard Paquin

 

 

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