Reconstruction communiste Canada reprend le mot d'ordre du Parti communiste ouvrier : «Pour vaincre la bourgeoisie, forgeons notre Parti!»

Reconstruction communiste Canada reprend le mot d'ordre du Parti communiste ouvrier (Canada) (1979-1983) : «Pour vaincre la bourgeoisie, forgeons notre Parti!»

Reconstruction communiste Canada - antonio.artuso.over-blog.com - pueblo@sympatico.ca - 31 janvier 2018

Pour accomplir la révolution socialiste au Canada, l'avant-garde du prolétariat canadien doit construire le parti révolutionnaire prolétarien de type marxiste-léniniste selon trois principes fondamentaux de Marx et de Lénine : (1) la voie révolutionnaire est la seule qui conduise au socialisme; (2) la dictature du prolétariat est la seule forme d'État qui permette la construction du socialisme; et (3) l'expropriation et la propriété collective des moyens de production sont la seule manière de mettre fin au système capitaliste et de permettre la naissance et le développement de la société socialiste.

Reconstruction communiste Canada reprend les principes marxistes-léninistes établis par Marx et Engels et par Lénine et Staline, par le Parti communiste (bolchevik) de l'URSS, par l'Internationale communiste (1919) et les partis communistes qui en ont été membres jusqu'à la trahison révisionniste de Khrouchtchev au 20e Congrès du Parti communiste de l'URSS (1956).

La classe ouvrière, les nations et le peuple de l'Union soviétique, sous la direction du Parti communiste de Lénine puis de Staline, ont instauré et maintenu le socialisme et les principes marxistes-léninistes jusqu'au 20e Congrés, combattant héroïquement toutes les attaques extérieures des puissances impérialistes (1) l'intervention de 14 puissances pendant la guerre civile russe (1918-1920), (2) l'invasion de l'URSS par l'impérialisme allemand sous la direction de Hitler, appuyé par les deux autres puissances de l'Axe, les fascismes italien et japonais.

En 1945, à la victoire contre le fascisme, malgré la perte de 27 millions de Soviétiques et les ravages causés par les troupes allemande,  l'Union soviétique, sous la direction de Staline, était devenue la seconde plus grande puissance à tous les points de vue, économique, politique, social, militaire, technologique, scientique, idéologique, culturel.

Les puissances capitalistes ont alors lancé la Guerre froide, par le discours de Churchill, en 1946 - série de guerres impérialistes (celle de Corée étant la première) et de guerres coloniales de la France (Indochine, Algérie, etc.) et de l'Angleterre.

La destruction de l'URSS socialiste n'a pas été causée par les ennemis externes du socialisme mais par les ennemis internes (les trotskistes puis les révisionnistes au 20e Congrès du PC de l'URSS).

La trahison de Khrouchtchev et des révisionnistes soviétiques avait été précédée par d'autres trahisons révisionnistes : (1) celle de Browder, États-Unis, 1943 et au Canada, (2) celle de Tito, Yougoslavie, 1948 (corrompu par le Plan Marshall), et avait été suivi par les trahisons (4) du parti chinois et (5) par les parti espagnol, italien et français (1979) du soi-disant "eurocommunisme".

Immédiatement après le 20e Congrès, Enver Hoxha, dirigeant communiste albanais, et plusieurs autres dirigeants communistes chinois, brésiliens et du monde entier ont dénoncé le révisionnisme moderne et ont commencé la reconstruction du mouvement communiste.

Soulignons qu'avant ces 5 grands courants du révisionnisme moderne, le mouvement communiste international avait dû combattre les révisionnismes nés immédiatement après la naissance et le développement fulgurant du marxisme.

Le révisionnisme, pour en donner une brève définition, est le courant qui, tout en se proclamant marxiste, remet à question la nécessité (1) de la révolution, (2) de la dictature du prolétariat et (3) de la collectivisation des moyens de production, afin d'instaurer le socialisme.  En fait, le révisionnisme remet en question le socialisme et sous-entend que le capitalisme s'améliore par les réformes, les élections bourgeoises, le développement industriel, etc.  Le révisionnisme refuse la rupture, la destruction de l'État bourgeois, pour instaurer le socialisme.

Les théories anti-marxistes se sont développées avant et pendant chacune des trois Internationales (Lassalle, Proudhon, Bakounine, Bernstein, Kautsky entre autres, ces deux deniers faisant partie de l'ancien révisionnisme).

Les 5 principales trahisons révisionnistes ont détruit temporairement le Mouvement communiste international, mais un premier grand mouvement de reconstruction communiste s'est développé très rapidement de 1963 à 1983, avec de graves déviations comme celle de la «pensée mao tsé-toung» et la «Théorie des trois mondes».

Un second grand mouvement de reconstruction communiste a commencé reprenant la lutte pour les principes marxistes-léninistes établis par Marx et Engels et par Lénine et Staline, par le Parti communiste (bolchevik) de l'URSS, par l'Internationale communiste et les partis communistes qui en ont été membres jusqu'à la trahison de Khrouchtchev au 20e Congrès du Parti communiste de l'URSS (1956).

Deux livres d'Enver Hoxha, «L'impérialisme et la révolution» (1978) et «L'eurocommunisme c'est de l'anticommunisme» (1980) ont permis le début de l'unité idéologique, politique et organisationnelle nécessaire pour mener à bien la seconde phase de la reconstruction communiste au niveau de chaque pays et au niveau international.

Les analyses de Hoxha on permis, entre autres, la naissance, il y a une vingtaine d'années (1979), de la Conférence internationale des partis et organisations marxistes-léninistes (CIPOML).

Reconstruction communiste Canada, projet qui vise à développer l'unité idéologique, politique et organisationnelle des marxistes-léninistes au Canada et dans le monde, organisera des rencontres, des débats, et fonctionnera comme organisation pré-parti, assumant toutes les tâches d'un parti communiste (marxiste-léniniste).

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